Il y a 2 semaine, je me suis sentie sombrer dans la dépression. Puis j’ai eu une prise de conscience, oui encore ! Tout a basculé en 10min. J’allais immédiatement mieux, je pouvais respirer, tout était fini. Mieux encore, j’avais compris comment être plus épanouie et alignée avec moi-même. Je vous vous partage mon expérience dans cet article.
Pour vous expliquer ce qu’il s’est passé, je vais devoir vous livrer quelques détails intimes. Je vous remercie pour votre bienveillance.
Je n’ai pas vu ma famille depuis Noël 2020. Nous sommes le 21/05/2021. Mes parents vivent à 5h/6h de route, et à 2 reprises lorsque nous avions posé des jours de repos pour y aller, nous avons été confiné. La deuxième fois je ne m’y attendais pas du tout, je l’ai pris en pleine figure. Alors quand nous avons planifié notre 3ème essai pour aller visiter mes parents, j’étais prudente. Jusqu’à 3 jours avant de partir.
Nous partions le lundi, et c’est le vendredi d’avant que tout a basculé. Un décès soudain dans la famille. En plus des émotions liées à ce décès, nous avons dû annuler notre venue, pour la 3ème fois. Petit à petit les jours qui ont suivi, j’ai coulé. Je pleurais tous les jours. Je me battais pour remonter à la surface, et au début j’y arrivais souvent. Mais de moins en moins par la suite. J’ai commencé à sentir que chaque mouvement, chaque action devenait un effort. Me faire à manger, mes soins, sortir Marty… Mais je savais que lorsqu’on traverse une déprime passagère, il faut rester en mouvement. Alors c’est ce que j’ai fais, même si c’était difficile.
J’ai continué à faire mes séances de sport, à me masser, à me faire les ongles, à me balader, à visiter ma belle famille … J’essayais de rester à la surface. Le mardi j’ai commencé à me dire que c’était de pire en pire. Et le mercredi j’ai dis à mon chéri que j’avais l’impression de tomber dans la dépression. Je sentais que je n’arrivais plus à me ressourcer, j’étais bloquée. Dans un dernier effort avant d’envisager une aide professionnelle, nous sommes allé nous balader en forêt. Nous étions tous les 3, mon chéri, mon petit chien Marty et moi, dans cette grande forêt. C’était beau, calme et le temps était parfait. Mais pendant toute la première moitié de la balade, j’avais envie de pleurer. Je me sentais triste de voir que même dans ce cadre parfait, je n’arrivais pas à être bien, à me ressourcer. Je n’arrivais même plus à prendre de grandes respirations, mon souffle était coupé.
Il faut savoir que je suis quelqu’un qui de base n’était pas du tout spirituelle et ouverte à l’imperceptible. Mais depuis plusieurs année je me suis intéressée au développement personnel, aux techniques de soins holistiques, au oracles, au pouvoir de l’esprit et de l’intention, aux méditations… Pendant ces années j’étais très connectée à ma spiritualité. Et pas assez à mon corps. Depuis le premier confinement en 2020, je me suis petit à petit éloigné de ma spiritualité. Et en début de cette année 2021, je me suis complètement reconnectée à mon corps. C’était d’ailleurs ma dernière prise de conscience en date: mon corps est important, il me permet de vivre pleinement, il fait partie intégrante de moi et n’est pas qu’un moyen de transport. Lors de cette balade dans les bois, sans y avoir pensé avant, et sans l’avoir fait depuis longtemps, j’ai eu besoin de méditer.
J’ai réalisé un nettoyage énergétique mentale. C’est à dire que j’ai conscientisé nettoyer mon corps, mon esprit et mon âme de tout ce qui me pesait, de tout ce qui était négatif et qui vampirisait mon énergie et ma joie. Pendant cette méditation qui n’a duré que quelques minutes, j’ai petit à petit retrouvé mon souffle. Jusqu’à réussir à prendre de grandes respirations, ce qui m’était impossible juste avant. Quand j’ai eu fini cette méditation, je me suis immédiatement sentie apaisée, légère, et sereine. C’était fini ! Le reste de notre balade s’est super bien passée, j’en ai profité, j’ai ressenti de la joie.
Aujourd’hui 1 semaine plus tard, je suis toujours aussi bien. J’ai retrouvé mon équilibre. C’est presque comme si rien ce s’était passé ! Presque, car je garde de cette expérience une très belle prise de conscience: je dois accorder autant d’importance, de temps et de soin à mon âme, mon esprit qu’à mon corps. Je dois nourrir cette triade pour rester alignée. Dès qu’un déséquilibre se fait trop sentir, il me manque quelque chose pour être totalement épanouie. L’unité de mes 3 pôles est indissociable de mon bonheur. Depuis cette prise de conscience j’ai renoué avec des pratiques quotidiennes trop longtemps laissées de côté : le journaling, la méditation, le carnet de gratitude, la contemplation…
Avec le recul je sais que je n’étais pas en dépression, mais dans un état de déprime passager. La différence est justement que la dépression est une maladie et un état durable. Elle présente différents symptômes semblables à la déprime comme : tristesse, perte d’intérêt, fatigue, isolement. Mais la dépression c’est aussi des changements d’appétit et de poids, une difficulté à se concentrer, des troubles du sommeil, l’impossibilité de se mouvoir… Retenons le principale indicatif qui est qu’une dépression est un état durable, qui se constate à partir de 2 semaines environ. Dans tous les cas, si vous êtes mal, parlez-en à un proche et à votre médecin. N’attendez pas.
Test indicatif pour aiguiller sur une déprime passagère ou une dépression.